Not my year ?
Braveness and obstination do not serve a lot, if destiny continues to On you ! Already away from training the week before the Worlds due to an bacterial infection, I was confronted with winter, rainy and heavy storm weather conditions and to round it up I cought a cold.
Logically consequence had it, that I suffered on the 1500m swim with 19'31 '', 55 seconds behind the best Richard Varga. When I was on the point to make the junction to a chase group, animated by Simon Vian, at the end of the first lap, in one of the numerous turns of the venue, I slipped away on the humid and slippery road.I pushed myself into the barricades. With a minute behind Simon's group Incontinued then with a lot of courage totally alone until I was joined by Danilo Pimentel.Together wemcould reduce the minute down to 34'' !
With a swollen Tibia and an aching shoulder, consequences of my crash, the run turned into a martyre. My aching body could not allow myself to continue the run. I had to give up at the end of the first lap. Injured in my skin as much as in m...
Décidément, ce n'est pas l'année HALLER !
Le courage et l'obstination ne servent pas à grand-chose si le sort contraire s'acharne sur vous. Bob Haller en a fait une amère expérience, une de plus, samedi après-midi lors de la grande finale des « World Triathlon Series » à Rotterdam.
Déjà handicapé par une infection bactériologique la semaine précédente, il s'est vu confronté aux Pays Bas à des conditions climatiques détestables. Températures hivernales, vent à décorner un bœuf, pluie incessantes ont eu raison de la santé de notre compatriote. Vendredi, veille de la compétition, il s'est réveillé avec un gros rhume avec les problèmes de respiration évidents.
Conséquence logique en compétition samedi : il a souffert comme un damné lors des 1500 mètres de nage libre (en 19'31''), terminant en 55e position à 55 secondes des premiers entraînés par le Slovaque Varga, meilleur nageur du circuit, mais pas trop loin d'adversaires réputés comme le Néozélandais Sissons (No 8 mondial), le Mexicain Grajales (No 11), l'Australien Birtwistle (No 12) ou l'Azéri Pevtsov (No 14).
Tout ce beau monde, le représentant de la FLTri allait le rattraper dés la longue transition entre la sortie de l'eau et la prise des vélos. Et comme si cela ne lui suffisait pas, Haller s'en alla seul pour essayer de rejoindre un groupe de poursuite, animé par Viain, son copain français. Il était sur le point de faire la jonction, lorsqu'en fin du premier tour cycliste, dans un des nombreux virages du parcours cycliste, il dérapa sur la route humide et vicieusement glissante : il s'écrasait littéralement contre les barricades !
Reprenant courageusement la course avec prés d'une minute de retard sur le groupe Viain, il parcourait le reste des 40 km à vélo tout seul, ou au mieux avec le concours du Brésilien Pimentel (No 65 ITU), regagnant même du temps au précité groupe de chasse.
Avec un tibia enflé et une épaule endolorie, conséquences de sa chute, la course à pied devenait un martyre. Son corps meurtri ne lui permettait plus de continuer. Il abandonna à la fin du premier (des quatre tours au total). Blessé dans la chair autant que dans l'âme...
L'explication des meilleurs se révélait passionnante.
D'un groupe de tête de 25 concurrents, une demi-douzaine se battait pour la victoire :
Elle revenait au surprenant Français Vincent LUIS, 7e des Jeux Olympiques à Rio, le seul à parcourir les 10 km en moins de 30 minutes (29'59'') .
Derrière lui, l'étonnant Norvégien Blummenfelt devançait l'Espagnol Mario Mola, le No 1 mondial, lequel remportait pour la deuxième fois consécutive le titre de champion du monde, pour avoir été le meilleur au classement général des neuf épreuves WTS de la saison.