Nouveau défi de taille pour Bob Haller !
Il y a deux mois à peine, au tout début de la saison, le meilleur triathlète luxembourgeois du moment avait étonné tout son monde, y compris soi-même, en terminant 24e de la WTS (World Triathlon Series) d'Abu Dhabi. Ce jour-là, le 2 mars, sur les 55 sélectionnés parmi l'élite planétaire de la course dans la métropole de l'émirat arabe, Haller avait devancé une vingtaine de concurrents mieux placés que lui dans la hiérarchie mondiale.
Il avait effectué début mars une de ses meilleures, si non LA plus accomplie de ses performances de toute sa carrière.
Samedi prochain, à Bermuda, lors de la WTS, compétition cinq étoiles du calendrier de la fédération internationale ITU, il s'attaquera de nouveau au gratin du triathlon mondial. Pas moins de sept des dix premiers classés du ranking planétaire seront au départ. De l'Espagnol Mola, No 1 mondial depuis une éternité, au Sud-Africain Schoeman, vainqueur à Abu Dhabi, en passant par le Norvégien Blummenfelt, l'autre Sud-Africain Murray, le deuxième Espagnol Alarza et les deux Français Le Corre et Luis, tous sont censés prétendre au podium.
Par ailleurs, sur les 51 partants 37 concurrents précèdent Bob Haller, actuellement 83e de la dite hiérarchie.
C'est dire le niveau exceptionnel de la course sur la fameuse île touristique de l'océan atlantique. Si notre représentant pouvait réaliser un nouveau top 25 comme à Abu Dhabi, il serait assurément « happy » ! Après deux semaines d'entraînement en Floride avec le groupe de l'entraîneur national portugais Lino Barruncho, il se dit certes en très bonne forme malgré quelques problèmes aux pieds, mais il sait pertinemment qu'aucune course ne ressemble à une autre.
Surtout qu'à Bermuda la WTS se courra sur les distances olympiques (1500 mètres de nage libre, 40 km de course cycliste et 10 km de course à pied) alors que la compétition dans l'émirat se disputait sur les courtes distances, de moitié moindre.
Autre impondérable, le climat subtropical de l'île dans l'océan atlantique. L'on pourra s'attendre à des températures de quelque 25 et une humidité de l'ordre de 80 degrés.
Quoiqu'il en soit, Bob Haller a le moral. Il est impatient d'être sur la ligne de départ.
La course aura lieu samedi après-midi, à 18.06 heures luxembourgeoises
